Monday, March 14, 2016

Évènement Cinéphile: FANTASIA présente Perfect Blue en 35mm

Tous les troisièmes jeudi du mois et ce, jusqu'en juin, le festival Fantasia présente, en collaboration avec le Cinéma du Parc, une série de projections pour le plus grand plaisir des inconditionnels et du public avide de découvertes.

La sélection du mois de mars fait place au chef d'œuvre du grand réalisateur Satoshi Kon: Perfect Blue.


J’ai eu la chance d’assister à sa première mondiale en 1997, dans un Cinéma Impérial gonflé à bloc. L’engouement était tel que des dizaines de personnes refusées à l’entrée ont investi la rue devant le cinéma. Afin de contenir la foule, les producteurs japonais qui s’étaient déplacés ainsi que les organisateurs du festival ont annoncé une seconde projection à minuit, suivant la première. Les échos de cette soirée auront fait le tour du monde et lancé la carrière du réalisateur à l'international.

Publicité et description du film: programme officiel Fantasia, 1997
Thriller psychologique redoutable, les thèmes abordés tels que les effets pervers de la célébrité, la pression, la jalousie, les attentes sociétales démesurées envers les idoles et le doute de soi sont toujours d'actualité près de 20 ans plus tard. Satoshi Kon continuera d’ailleurs à explorer de brillante façon les jardins de la paranoïa, du délire et de l'exclusion sociale dans ses œuvres subséquentes.

Un débat fait rage depuis de nombreuses années à l’effet que Darren Aronofsky se serait largement inspiré de Perfect Blue pour la réalisation de son film Black Swan; celui-ci a toujours nié, malgré les similarités évidentes de certaines scènes. N’empêche que les deux auront réussi à illustrer à l'écran la folie psychotique éprouvée par leurs héroïnes respectives. Si vous avez aimé Black Swan, je vous conseille fortement de voir Perfect Blue, ce jeudi 17 mars à 21h, au Cinéma du Parc.

Une bande annonce pour vous mettre en appétit:


Cliquez ici pour tous les détails de la projection unique au Cinéma du Parc et vous procurer des billets.

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© Cinéphile + Théophile
Maira Gall